Super User

Super User

La première fonction de l’énergie vitale est, bien sûr et par définition, la vie. Bichat définissait celle-ci comme étant « l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort ». La vie se manifeste dans l’être par la vitalité, la vigueur, le dynamisme. Elle permet les fonctions de nutrition, assimilation, croissance et reproduction. Toute altération de ces fonctions fera évoquer une anomalie de cette énergie qui les génère.

 
Le fonctionnement des systèmes vivants n’est possible que grâce à leur énergie. Un cadavre n’a plus d’énergie, un cadavre ne fonctionne donc plus. Si un système vivant fonctionne bien, on peut supposer que son énergie est bien. Si un système vivant, comme par exemple la Colombie, fonctionne mal, on peut être certain que son énergie est mal (en quantité ou en qualité). On ne pourra comprendre ce mauvais fonctionnement que si on examine son énergie. En médecine, tout ce qui est pathologie fonctionnelle, c’est à dire du fonctionnement, est directement lié à des anomalies qualitatives ou quantitatives de l’énergie.

 
Les comportements sont des aspects du fonctionnement. On est parfois surpris, ou alors effrayé ou révolté par certains comportements humains. Quand on a la possibilité de voir l’énergie qui les génère, on comprend tout de suite qu’avec une telle énergie, le système ne peut se comporter que de la manière qu’il le fait. Et on se persuade très facilement que s’il n’y a pas de changement dans l’énergie (en quantité et/ou en qualité), il n’y aura pas de changement de comportement. Le peu d’attention généralement porté au thème de l’énergie explique le peu de compréhension qu’on a des comportements de violence, par exemple, et le peu d’efficacité des mesures prises en général pour y remédier. On peut agir sur des comportements de violence en agissant sur l’énergie qui les produit ; et on ne peut d’ailleurs le faire que par ce moyen. Encore faut-il s’y intéresser.

 
Le mouvement, l’évolution sont des aspects du fonctionnement des êtres vivants. Si nous souhaitons qu’un système évolue, il faut nous assurer qu’il dispose de l’énergie vitale nécessaire.

L’organisation des systèmes vivants, qui est une auto-organisation, dépend de leur énergie. Pour des raisons simples que nous détaillerons plus loin (l’énergie vitale n’est pas qu’un simple dynamisme, c’est un dynamisme informé), on peut dire que le niveau d’organisation d’un système vivant est proportionnel à son niveau d’énergie. Comme une voiture sans essence ou un moteur sans électricité, un système vivant sans énergie s’immobilise ; mais, ce qui fait la différence avec la voiture ou quelque machine, c’est qu’en plus de s’arrêter, de se paralyser, il se désorganise. Le symptôme majeur d’un manque, d’une pénurie d’énergie est la désorganisation. Si un système vivant n’a pas l’organisation qu’il devrait avoir, c’est qu’il n’a pas l’énergie qu’il devrait avoir. Toute désorganisation dans un système vivant ou toute insuffisance d’organisation doivent donc amener à observer son énergie vitale, à en découvrir les anomalies et à les corriger.

 
Les changements dans un système vivant ne sont possibles que s’il dispose du dynamisme nécessaire. L’absence ou l’insuffisance d’énergie les rend impossibles et condamne le système à l’immobilisme ou la répétition. Si un système veut changer mais n’y parvient pas c’est qu’il n’a pas la force ou les informations, c’est-à-dire l’énergie[1], pour le faire.

 
La transformation d’un être vivant, forme suprême du changement (changement 2, changement-métamorphose), requiert non seulement un certain dynamisme, une force de quantité suffisante et de qualité appropriée mais aussi des informations adéquates.
 

La qualité de la vie est fonction de l’énergie. Un haut niveau d’énergie, comme celui qu’expérimentent certains yogis, certains mystiques, se traduit entre autre par une joie intense, une paix inaltérable, par un sentiment de sécurité profonde et de puissance intérieure.

 
La lucidité, le discernement et la conscience sont proportionnels au niveau d’énergie dont dispose un individu. A l’image d’une ampoule qui n’émet chaleur et lumière que si elle est connectée à une source d’électricité, on peut dire qu’un système vivant ne sera lucide que s’il dispose d’une énergie suffisante. De la même manière que le niveau de conscience d’un individu ou d’une société est proportionnel à son niveau d’énergie, le niveau d’inconscience ou de confusion est en rapport direct avec son déficit ou pénurie d’énergie. Quand on voit la confusion qui règne dans le monde (et en Colombie), on peut se faire une idée du pauvre niveau d’énergie de l’humanité (ou de la Colombie). On peut en même temps comprendre qu’il n’y aura pas de prise de conscience sans changement du niveau d’énergie.


La joie, la sérénité, l’équilibre et donc la paix (intérieure et extérieure) d’un être humain sont les fruits d’un bon niveau d’énergie. Inversement un homme ou un groupe humain sans énergie ne peut pas être pacifique. Il n’y aura pas pacification de la Colombie sans un changement de son énergie (en quantité et en qualité). La pacification ne se décrète pas, elle s’obtient avec de l’énergie.

 
L’optimisme, l’enthousiasme, l’esprit d’initiative, la productivité sont des caractéristiques de l’être énergique.


L’énergie vitale intervient dans la santé d’un individu ou d’un système, dans leur force. Celles-ci sont le résultat d’une bonne organisation et d’une résistance à la désorganisation. Les patients présentent à leur médecin une ou des désorganisations et lui demandent une guérison, c’est-à-dire du changement et de la réorganisation ; les deux dépendent de leur énergie et le rôle du médecin sera de lui procurer cette énergie en quantité suffisante et en qualité appropriée.

La protection et le sentiment de sécurité sont fruits de l’énergie. Un système en plénitude maintient ses agresseurs à distance, ou au moins prévient et amortit les attaques. Un système sans énergie se désigne comme victime prédestinée, attire son bourreau et vit dans l’angoisse.

 
La revitalisation, la régénération et la réorganisation sont des phénomènes naturels qui se produisent dans un système vivant quand son énergie revient. La forme supérieure de la revitalisation est la résurrection qui est bien sûr liée au retour de l’énergie vitale.

L’influence, le charisme sont des conséquences de la présence d’une forte énergie vitale. On peut ainsi en déduire que si nous n’avons pas d’influence sur le cours des choses, dans notre vie personnelle, dans notre famille, en Colombie, dans le monde… c’est que nous n’avons pas d’énergie, en tous cas pas celle que nous devrions avoir.

Jueves, 22 Junio 2017 01:59

(ES) Le changement

Tous les humains disent vouloir le changement. Tous disent vouloir obtenir un ou des changements. Mais, comme nous le disions plus haut, la confusion est une tendance récurrente dans toutes les activités humaines. Et cette confusion, comme nous allons le voir, s’applique aussi au terme même de « changement ».

On peut relever le fait étonnant, qui est que, sur des mots aussi pleins de sens, aussi fondamentaux pour l’être humain que les mots “esprit”, “âme”, “intelligence”, “intellect”, “entendement”, “raison”, et bien d’autres, il n’y a pas de consensus quant à leur définition parmi ceux qui les utilisent. Ces mots sont amplement utilisés par tout le monde, ils font partie aussi bien du langage commun que du langage spécialisé. On pourrait croire qu’il existe un accord tacite sur le sens de ces mots et que ceux qui emploient ces termes sont bien en train de parler de la même chose; il n’en est rien. Qui plus est, les philosophes, les penseurs et les mystiques de tous les temps ont souvent utilisé un mot pour l’autre, les uns, par exemple désignant comme âme ce que les autres définissent comme esprit, et réciproquement. Sur des mots aussi chargés de sens, la porte est grande ouverte à la confusion et à la méprise. On connaît l’histoire biblique de la tour de Babel, équivalent pour les langues de la diffraction de la lumière blanche en une infinité de couleurs et de nuances de couleurs. On a l’impression de se trouver devant un phénomène du même genre quand il s’agit pour l’être humain de se connaître lui-même. On ne s’étonnera donc pas qu’un mot aussi simple que le mot « changement » soit lui aussi un sujet de méprise et de malentendu.

En effet, on distingue deux types de changement[1] : le changement 1, qui, par exemple, consiste à déplacer les meubles dans la prison, et le changement 2 qui consiste à sortir de la prison. Watzlawick et col[2] le présentent ainsi : « En proie à un cauchemar, le rêveur a la possibilité de faire plusieurs choses en rêve : courir, se cacher, se battre, hurler, sauter d’une falaise, etc., mais aucun changement issu d’une de ces actions ne pourra mettre fin au cauchemar (changement 1.) La seule possibilité pour sortir d’un rêve comporte un changement allant du rêve à l’état de veille. Il est évident que l’état de veille ne fait plus parti du rêve, mais représente un changement complet (changement 2) ».

Jueves, 22 Junio 2017 01:59

(ES) Equilibre et déséquilibre

L’énergie d’un système vivant peut adopter trois positions : une position d’équilibre Yin / Yang ou deux positions de déséquilibre (YANG / yin ou YIN / yang). Ces positions vont évidemment déterminer des différences dans le fonctionnement du système.

Comme il n’y a rien de plus éloquent qu’un exemple, à ce stade du raisonnement, il est très utile de se demander : « Et l’énergie du système humanité, dans laquelle de ces trois positions se trouve-t-elle ? » Pour présenter les choses encore plus simplement, on peut déjà se poser une première question : « L’énergie de l’humanité est-elle en équilibre ou en déséquilibre ? » A cette question, la totalité des humains interrogés répond immédiatement que non, l’énergie de l’humanité ne leur paraît pas du tout en équilibre. Voilà déjà un point important. Elle est donc en déséquilibre. Mais lequel

L’énergie génère le fonctionnement d’un système, elle induit donc des comportements et des valeurs ; il est possible de reconnaître à travers leur observation le déséquilibre énergétique qui affecte la Colombie. Quels sont les comportements (Yang masculins ou Yin féminins) qui l’emportent, qui prédominent, qui s’imposent le plus dans ce pays ?

Quand le problème est posé en ces termes, la très grande majorité des personnes interrogées, même sans connaître les caractéristiques ni du Yin ni du Yang, avec comme seule indication la notion de genre (masculin / féminin) répond sans hésiter que les comportements les plus saillants, les plus visibles sont indiscutablement les comportements Yang masculins.

Jueves, 22 Junio 2017 01:59

LA CORONACION DE LA OBRA

Lo que la oruga llama el fin del mundo,

el Maestro lo llama mariposa.

 

Richard Bach

 

 

No estamos en la Edad del Hierro, estamos al final de la Edad del Hierro. Nuestra civilización no es más que una acumulación de problemas. Ya nada funciona. Ante estos problemas, no aparece ninguna solución real. El capullo se quiebra. Está condenado a morir.

 

La humanidad solo tiene dos soluciones: transformarse o eliminarse a sí misma. Metamorfosis o destrucción.

 

Lo que está sucediendo en el planeta es el nacimiento de su Edad de Oro. Cuando una mujer está dando a luz, nada más existe. Toda la vida diaria se detiene, toda su atención se centra, sea cual sea el dolor, en una sola meta: dar a luz. Y el niño tiene un solo objetivo: la Luz.

 

Para la humanidad pasa lo mismo hoy. Dolores, pero solo un objetivo: entrar en la Luz.

 


Fin de la dualidad desequilibrada, surgimiento de la Unidad

 

Nuestra civilización está marcada por dos elementos: escasez de energía y desequilibrio. Una sociedad patriarcal es anormal, desequilibrada, violenta, abusiva, corrupta, confundida, injusta, agresiva con la naturaleza, con la mujer, el niño, el anciano, el indígena, el pequeño campesinado ...

 

La Bestia está ahí. El Dragón causa estragos. Y todos tenemos que responder la misma pregunta: ¿cómo deshacerse de esta Bestia? Pero todos estamos equivocados si enfocamos la atención en ella.

 

Porque la realidad es que el problema es la ausencia de la Bella, el sueño de la Bella. En otras palabras, el problema de la humanidad no es el exceso de su fuerza Yang (masculina) sino la ausencia de su fuerza Yin (femenina). Tendremos que entender algún día que el problema proviene del ausente, del dormido. Con arena seca no se hace un castillo. La arena seca no tiene responsabilidad por el colapso del castillo. El agua es la causa, o más bien su ausencia.

 

Luchar contra una Bestia, intentar eliminarla: 1. Es una tontería, ya que el problema está del lado de la Bella. 2. No es muy divertido 3. ¡Es inútil y contraproducente! Además de patinar en el vacío, la situación empeora.

 

Despertar a la Bella: 1. Lo que debemos hacer. 2. Es apasionante 3. ¡Es eficaz!

 

Es la hora del despertar de la Bella. Del despertar de esta fuerza que todos carecemos, mujeres y hombres, en una sociedad patriarcal, la Fuerza Femenina. Además, ahora es cuestión para muchos de nosotros que hemos hecho el trabajo, que hemos seguido todos los pasos, de terminar de despertar la Bella. Para hacer que esta fuerza sea solar, permanente, radiante, eficiente. Se entenderá que ya no se trata de librar una guerra contra la Bestia, que ya no se trata de buscar culpables en los demás y, al hacerlo, de perder energía. Necesitamos despertar la Bella y aumentar la energía, subir en energía.


Aquí hay dos aclaraciones importantes:

 

La primera: la Bella durmiente se convierte en una Princesa bien despierta. La Fuerza Femenina se vuelve poderosa, encuentra su autoridad, manifiesta su efectividad. La Fuerza Femenina es una fuerza no violenta que procede por influencia (y esta influencia puede ser y debe volverse muy fuerte) a la transformación del adversario (lo que sea que se ponga bajo este término) y de la situación. A medida que la Fuerza Yin crece y alcanza su pico, la Fuerza Yang disminuye y la Bestia (todo el mundo lo sabe, ¿no?), al final, se convierte en un Príncipe. La fuerza masculina se normaliza. Y todos también saben que en ese momento “el Príncipe y la Princesa se casaron y tuvieron muchos hijos”. Lo que se evoca aquí es el proceso de fusión, conocido como fusión mística o fusión alquímica o fusión atómica de los dos polos de la dualidad en la Realidad de la Unidad. Es un evento energético mayor (muchos hijos, = mucha energía, luz, calor y fuerza). Este evento energético nos concierne a todos. Si ocurre este evento, nuestros hijos, la humanidad, tienen un futuro brillante. Si no tenemos éxito en esta fusión, desaparecemos. La fusión conduce a la metamorfosis. La fusión nos permite salir de un mundo donde solo hay problemas y no hay soluciones y entrar en un mundo donde hay más soluciones que problemas (una gran parte de los problemas son problemas falsos, estos desaparecen como la oscuridad o las luces falsas desaparecen cuando se prende la Verdadera Luz; los otros problemas, los reales, en esta Luz, encuentran su solución). Lo llamamos una Edad de Oro. Es tan fácil para nosotros imaginar un tal mundo como lo es para alguien en el fondo de un pozo imaginarse lo que se ve fuera de este, o para una oruga imaginarse lo que la mariposa ve en su vuelo. Tratemos de imaginar lo inimaginable y lo maravilloso hacia el cual nos dirigimos. No permitamos que nuestras mentes limiten constantemente la visión de nuestro futuro. El velo de la mente está a punto de romperse.

 

La segunda aclaración es que, si el despertar de la Bella, de la Fuerza Yin en nosotros, es gradual (0; 0.1; 0.2… 0.9; 1.) (Lo sentimos, gradualmente, a medida que avanzamos en la Obra), la transformación de la Bestia en Príncipe es binaria (0,0,0,0,0,0,0,0, y finalmente 1). Es decir que la transformación se lleva a cabo solo al final de la Obra. Es esta realidad binaria de la metamorfosis la que da a todos los procesos de transformación su carácter exasperante y desesperante. Escuchamos muy a menudo: "¡Trabajé muy duro en mi transformación, y todavía estoy allí!” A esto respondemos: “¿Alguna vez has visto volar una crisálida? ¡Termina la Obra! Y no mires del lado de la Bestia, estás perdiendo tu tiempo y tu energía. Más bien termina, en silencio y con OM, de despertar la Bella. Ganarás energía y eternidad.”

 

 

Ilustraciones

 

La Bella y la Bestia

 

Todas las representaciones cinematográficas de la historia de La Bella y la Bestia aportan elementos de conocimiento, pero la última, la de Walt Disney, lanzada en 2017 con Emma Watson como la Bella, es la más rica en símbolos. El director ha enriquecido muy bien la historia, aunque sea si la comparamos con la versión de dibujos animados. ¿Qué encontramos allí?

 

Primero, obviamente es un proceso de transformación. El príncipe malvado que no escucha las llamadas de su ser y las rechaza, recibe una maldición que lo convierte en una bestia. La humanidad que no escucha las llamadas profundas de su verdadero ser, recibe una lección: un hechizo. Su fuerza Yin está dormida (Observe en qué estado está el chakra del corazón de los seres humanos). Todo lo que le queda para funcionar es su exceso de fuerza masculina, y por lo tanto un gran desequilibrio, este desequilibrio patriarcal del que sufrimos, la Edad de Hierro. Debe recordarse constantemente que la fuerza masculina no es en sí misma buena o mala, es lo que es, una fuerza de eliminación. Lo problemático es solo su exceso. La humanidad sin fuerza femenina ya no puede transformarse y, por ejemplo, adaptarse a la naturaleza, sin embargo, tiene todo para eliminarse.

 

En su "desgracia", el príncipe malvado transformado en una Bestia se beneficia de una gran oportunidad: la posibilidad de recibir la ayuda de una Bella. Sigue un proceso que culmina en un retorno a la normalidad. La humanidad tiene esta misma oportunidad. Parece que, como la Bestia, torpemente pero poco a poco, la recibe y se transforma.

 

En razón del maleficio, el príncipe se reduce a la Bestia, pero el personal del castillo, es decir todos estos individuos que somos se transforman en objetos, más o menos vivos, pero objetos (hemos creado una civilización de objetos cada vez más numerosos combinados con la fascinación por el Tener). Del mismo modo, el castillo, es decir el mundo, está entrando en un proceso de desmoronamiento que está empeorando cada vez más. Y el contexto, el entorno del castillo, es el de un invierno permanente hecho de frío, oscuridad, peligros, impenetrabilidad y aislamiento. Así se evocan la confusión, la impotencia, el estado de victima en el cual esta hundida la humanidad, la crueldad, las guerras interminables, las religiones pervertidas ... que son lo cotidiano de la humanidad.

 

La Bella entra en juego y gradualmente toma posesión de su papel hacia la Bestia. El proceso continúa y pasa por todos los ataques de Gastón y de todos los ciudadanos a los que él logra engañar para enviarlos a atacar la Bestia. Aquí está representada la mente humana, el intelecto que también está muy orgulloso de sí mismo. Es importante que veamos que nuestro principal adversario es nuestra mente no en sí misma, sino en su exceso. La mente es un muy buen servidor, pero un muy mal amo. La mente es como una luna, refleja. Refleja una luz que viene de otro lado, se la apropia, vende la idea de que ella sabe, que ella es la referencia. Esta es la historia de Lucifer que quiere ser más hermoso que Cristo. "El intelecto luciferino ha usurpado el trono del espíritu creador[1]". Hablamos del claro de luna, pero la luna no tiene claro, es un astro muerto. Deberíamos estar hablando del claro del sol en la luna. De la misma manera, deberíamos hablar del claro del Ser en la mente. Sin la Energía intrínseca de la Vida, la mente no sería más que un caparazón vacío e inerte.

 

La mente nos vende todo tipo de ideas, generalmente de fracaso. Siempre debemos discernir de dónde vienen las ideas que nos pasan por la mente, no todas vienen de nosotros, ni mucho menos. Al igual que para salir del agua, tenemos que apoyarnos en algo que no sea agua (tierra firme, un pontón, un bote), para salir de la mente tenemos que apoyarnos en algo más fuerte que las ideas. Este es el papel de los mantras, en particular del Mantra Universal, OM. La mente nos proyecta permanentemente en otro lugar en el espacio y el tiempo (hacia el pasado y el futuro que no existen). OM, una realidad sensible, nos permite frustrar todas las trampas de la mente y nos devuelve a nuestra sensibilidad, aquí y ahora, a la realidad.

 

El proceso de transformación pasa por la muerte de la vieja envoltura porque, cualesquiera que sean el valor y la profundidad de la transformación de la Bestia, su envoltura carnal no le permite unirse con la Bella. Aquí se hace referencia a esta muerte iniciática que acompaña el proceso, una muerte que no es la del príncipe sino la de su envoltura, su capullo. "Si el grano de trigo que cae sobre la tierra no muere, queda solo. Pero si muere, da mucha fruta.[2] " ¿No podría ser precisamente esta muerte de una vieja envoltura lo que la humanidad está experimentando? El capullo se quiebra por todas partes. En el mismo orden de ideas, ¿de qué renace el Fénix? De sus cenizas. La transformación de la Bestia es binaria, solo ocurre realmente al final, cuando todo está perdido, cuando todo es cenizas.

 

En esta película, la fusión está representada por la enorme liberación de energía que tiene lugar después de que la maga rompió la campana de cristal que encerraba la rosa del hechizo. Esta energía, más que obvia evocación de la Kundalini, fuerza mayor de transformación, comienza con la metamorfosis del Príncipe, continúa con un amanecer rápido, una primavera inmediata, el remoronamiento (nos toca inventar nuevas palabras) del castillo y termina con la transformación de todos los miembros del personal del castillo que recuperan su condición edénica y terminan todos unidos en una fraternidad bella y conmovedora. Estamos en el momento en que todo se apaga en el castillo, donde todo se detiene, en la desolación de la muerte. Hasta Lumière, el encantador candelabro, se apaga. Por lo tanto, podemos prever el regreso de la vida, la curación, la fraternidad y el “desplazamiento de todo tipo de montañas”.

 

¿Y qué hay de una película cuyo personaje principal no aparece ni siquiera tres minutos? Y cuando aparece, aparece oculto. ¿Quién es el personaje principal de esta película? Pocos espectadores lo identifican. Es la maga, Agatha. Ella es quien dirige todo el baile de principio a fin. Y nadie la detecta. Es el genio del cuento.

 

 

La liebre y la tortuga

 

¿Quién gana la carrera? Todos lo sabemos: la tortuga. Es cierto que la liebre, que está hiperdotada en términos de velocidad, tiene algo más que hacer que lidiar con esta carrera. Ella está muy distraída. Tiene que jugar a las cartas, tiene que hacer y hacer muchas cosas, le apasionan sus especulaciones, etc. Pero lo que no sabemos es qué le sucede a la tortuga una vez que gana. ¿Qué le sucede a la tortuga cuando gana?

 

Ni Esopo ni Lafontaine nos dieron detalles sobre el caso. Quizás no podían arriesgarse a decirlo en su época. ¡Bueno, la tortuga se convierte en un águila!

 

Se acordará que, si las bestias pueden convertirse en príncipes, hay razones para que las tortugas se conviertan en águilas. Hay igualmente razones para que los humanos podamos convertirnos en seres de Luz. Esto se llama la liberación espiritual.

 

Imaginarán fácilmente, por un lado, el cambio de ángulo de visión (vistos desde arriba, todos los problemas parecen insignificantes y se manejan fácilmente, mientras que son insolubles abajo) y, por otro lado, el cambio radical en la relación de fuerza (ya no es la liebre la que domina y amenaza de voltear a la tortuga en cualquier momento, es el águila que tiene el ojo puesto y lo controla todo). Está claro que, si una liebre se comporta mal, podría terminar mal. Si entendiera que tiene que transformarse, seguramente se le dará una oportunidad.

 

 

Harry Potter

 

Harry Potter es el único libro que ha logrado sacar a los niños de la televisión. Son sus primeras cartas de nobleza, pero hay otras. Esta historia, que nos llegó a través de una imaginación increíble, revela nuestro inconsciente colectivo y los diferentes procesos y luchas que tienen lugar allí. Muestra el nacimiento, la vida y el trabajo de un ser excepcional. Muestra el surgimiento de la magia en nuestras vidas. Una Iglesia patriarcal que venera a los Reyes Magos pero que, por ser patriarcal, ha perdido toda su magia, toda capacidad de transformarse, transformar a sus propios sacerdotes y participar en la transformación de la humanidad, ve mal la aparición de este fenómeno de Harry Potter. Pero ya no es el tiempo de la hoguera. Ahora es el momento de respetar todas estas formas de conocimiento ocultas y reprimidas. Cuando el lenguaje racional y lógico es el que nos permite explicar, el lenguaje simbólico y analógico es el que nos permite comprender. Es hora de comprender lo que nos está sucediendo. Las alegorías como la de Harry Potter son muy útiles en este sentido.

 

La saga de Harry Potter es la historia de todas las batallas internas que conducen a la victoria sobre Voldemort (léase, entre otras cosas: la mente). Su varita mágica es su fuerza femenina de transformación (a Voldemort, le gustaría eliminar todo). A través de todas las pruebas que le esperan, después de muchas batallas, en particular la última batalla, se restaura la armonía perfecta (o sea: la Edad de Oro de la humanidad). Durante estos siete años de entrenamiento, pasará por las pruebas más difíciles con la ayuda y protección del profesor Dumbledore. De ahí, él y sus amigos saldrán magos. La victoria solo es posible porque es colectiva; Harry no está solo, está rodeado por un magnífico equipo. La fuerza femenina debe despertarse en cada uno y en todos. Este despertar es progresivo, la victoria es final. La última pelea parece perdida, pero gracias a una sacudida final, se gana la victoria.

 

¿Cómo no ver aquí una representación de lo que le está sucediendo a la humanidad en este momento? Estamos en una lucha para sacar la Luz en esta humanidad. Quien dice combate dice mucho esfuerzo.

 


Metamorfosis

 

Jean Guitton, en un texto que llamó: "Dar la cara", dijo: ««Yo creo que, en el momento presente, para ayudar a la humanidad, se necesita que cada disciplina acepte hacer frente a la Verdad. Más que nunca, los problemas supremos son los que se van a plantear a los hombres: Guerra, Sida, Educación, Familia… Nos acercamos a ciegas (la [mirada] hacia el pasado, por temor de fijar el futuro) a un periodo nuevo en la historia, en el cual los problemas supremos (que las generaciones precedentes podían dejar en la sombra) se plantearán por necesidad…»

«Habrá que escoger entre el Todo y la nada, entre el Ser y la nada, el Misterio y lo absurdo. Las soluciones intermedias (a las cuales nuestros padres se apegaron tanto) ya no serán más posibles. Seremos sabios por necesidad.»

«¿Esto quiere decir que tenemos que sentir miedo y desesperarnos? ¿No será, al contrario, el momento de sobre-esperar? La ley más profunda de la Evolución podría resumirse así: en la historia inmensa de las especies vivas, cuando la catástrofe está próxima, se produce una metamorfosis. Así la Evolución continúa su trabajo, al concentrarse en puntos privilegiados. Así, los tiempos en los que se podría desesperar al ver los signos de la decadencia son los anuncios de un resurgimiento. Además, el nuevo equilibrio es más alto que el antiguo. Después del homo faber, creo que veremos aparecer al homo misticus (era el pensamiento de Malraux cuando decía: «El siglo XXI será místico o no será[3]»). »

 

 

Fascinación

 

A todos nos pasó después de una siesta, o temprano en la mañana, ver un rayo de sol a través de una rendija en la cortina. Y en este rayo flotan pequeños polvos. Observamos los movimientos, si soplamos los vemos moverse. Todos pasamos tiempo en esto. Y estamos cautivados por el polvo, cuando es la luz que deberíamos mirar.

 

Oímos un ruido. Escuchemos el silencio del que proviene.

 

Nuestra mente nos fascina y quedamos atrapados en su polvo, nuestras ideas, nuestros pensamientos, nuestras ideologías, nuestras confesiones religiosas, nuestros ruidos, nuestras sombras. Y olvidamos mirar la Luz. Y olvidamos escuchar el Silencio.

 

El mundo del polvo parece estar en gran dificultad. Es que la Luz regresa, es el Amanecer.

 

 

Todos al combate, pero ¿cuál? ¿cómo?

 

Nuestra lucha: la transformación, la transmutación, la metamorfosis.

 

En el momento del parto solo hay un objetivo, la luz. Para nosotros solo hay un objetivo: terminar de despertar la Bella. Es esto, como hemos visto, lo que condiciona la metamorfosis de la bestia en un Príncipe.

 

La Edad de Hierro está abajo, en la oscuridad de la confusión y de la impotencia, la Edad de Oro está arriba. Tenemos que subir y subir. Necesitamos subir en energía, en fuerza femenina. Tenemos que ser herméticos, ya no podemos perder energía. El tiempo ya no es para distracción, reacción, molestia, indignación, es inútil, estéril y desperdicia nuestra energía. Ya no es el momento de culpar a la Bestia por ser una Bestia. Eso es todo lo que puede ser y es todo lo que hay al final de la Edad del Hierro. ¡Por supuesto que hay bestias! ¡Oh sí! Pero ese no es el problema. El problema es el sueño de la Bella, nuestra fuerza femenina atada, bridada. Es hora, para muchos de nosotros, de hacer estallar la última brida.

 

Por supuesto, en esta Tierra hay muchos que pecan por acción. Pero seamos claros: hay muchos más que pecan por omisión. Y de los dos "pecados", es muy posible que sea por omisión el más grave porque es el más extendido. Y a menudo es este el que abre la puerta al otro. "Presiento que el olvido no bastará el día de la espada"[4]. No digamos que olvidamos hacer el trabajo.

 

¿Cuál trabajo?

 

En la Naturaleza no hay contenedores de basura. La Naturaleza sabe transformar. La humanidad, ella, no transforma nada, ella acumula sus desechos. Su Fuerza (Yin, femenina) de transformación está dormida. Sin embargo, es por transformación que podremos y que debemos deshacernos de los plásticos, de la basuras, de los desechos radioactivos, de las contaminaciones, y de los terroristas y desequilibrados de todo tipo, del dolor del pasado, del resentimiento... ¡Por transformación!  ¿En dónde encontramos esta Fuerza? – Muy cerca: en el centro de nosotros mismos. ¿Como la podemos despertar?  - Yendo al centro de nosotros mismos, al contacto con nuestro Maestro Interior (es el beso del Príncipe). - ¿Como?  - Repitiendo el Mantra Universal OM.

 

 

EL MANTRA / la mente.

 

El OM de forma permanente, OM como Fuerza superior (superior a todo pensamiento, a todo karma), OM como Luz, como Guía (OM es el hilo de Ariadna que nos permite salir del laberinto de la mente), OM que nos ha guiado desde el principio y durante años y ahora nos muestra la salida, OM como Unidad, lo que nos permite extraernos de la tensión y la división de la dualidad y nos lleva a reintegrar nuestra Unidad, nuestra Esencia Divina, OM como factor de conjunción (al igual que el agua en la arena), en el momento en que todos los humanos se ven obligados a unirse, OM como el antídoto absoluto contra la maldición que puso a dormir nuestra Fuerza de Transformación Femenina, OM como medio de ascenso hacia nuestras cimas, OM que nos recarga, nos vigoriza, nos hace crecer en energía y nos abre nuevos horizontes.

 

Repitamos el OM constantemente, al mismo tiempo que nuestras actividades diarias, pero también en momentos privilegiados, al menos treinta minutos al día donde nos dedicamos exclusivamente a la concentración en el Mantra. Repitámoslo también todos juntos durante las meditaciones colectivas. Nos corresponde generar juntos una Columna de Luz que nos eleve y nos libere por arriba de nuestra condición actual muy limitada.

 

Si, estamos sometidos a numerosas distracciones, pero están en la periferia de nosotros, no son nosotros. En el centro de nosotros mismos está nuestro Ser y el OM. La invitación es resistirnos permanentemente a la distracción focalizándonos en el sonido OM. Al momento del parto, uno no mira hacia el fondo del útero, hacia el pasado, tampoco por los lados. Un solo objetivo, la Luz. Un gran medio: repetir OM a cada instante.

 

 

Transformación en lugar de eliminación.

 

El mundo es lo que es. No está en buen estado. Es violento, injusto ... Pero así es como se nos presenta. Y este mundo, tal como es, no se eliminará, se transformará. Por lo tanto, siempre seamos conscientes de que la herramienta del OM nos hace magos. Esta fuerza mágica de transformación es suprema. Apliquemos la Fuerza de OM a la transformación de todo lo que se nos presenta, en nuestra vida interior como en nuestras vidas exteriores, en la familia, en los negocios, en las calamidades. Todo puede y debe ser transformado. Y todos veremos cómo la transformación está teniendo lugar, tanto dentro como fuera de nosotros mismos, cómo la crisálida termina su metamorfosis y cómo vuela la mariposa. De las cenizas de la Edad del Hierro emerge la Edad de Oro.

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                               Dr. Xavier ETIENNE

                                                                                                                   www.lematriotisme.com

 

 

 

 

 

 

OM OM OM OM OM OM OM OM OM

 

 

[1] Etienne Perrot in, Jung (Carl Gustav) 1875-1961. Encyclopoedia Universalis, 2002.

 

[2] Juan 12,24

[3] Extracto del manuscrito de una conferencia dada por Jean Guitton el 15 de enero de 1988 en la sesión solemne de la Sociedad Médica de los Hospitales y publicado en la revista de la SMH.

Hay que precisar que André Malraux no decía «religioso» sino « místico ». Si el siglo XXI debiera ser religioso, esto no cambiaría en nada la situación actual. Los siglos anteriores ya eran religiosos y es en nombre de Dios que los hombres se lanzaron a guerras muy crueles. Lo que el siglo XXI debe ver aparecer es el homo misticus.

[4] Esquizitofrenia, Luis Enrique MEJIA.

Miércoles, 21 Junio 2017 23:02

Audios El Matriotismo

Introducción al Matriotismo

Definición del Matriotismo

El himno Matriotico de Colombia

Miércoles, 12 Abril 2017 21:36

Glosario

A

Auriculomedicina: Obra del médico francés Paul Nogier (1908-1996), la auriculomedicina, descubierta en 1966, es una rama de las medicinas alternativas que estudia el funcionamiento, las patologías del ser humano y su tratamiento a partir de las representaciones del cuerpo (somatotopias) en el pabellón de la oreja y de la toma del pulso (RAC o VAS o pulso de Nogier).

 

Auriculoterapia: Técnica terapéutica descubierta en 1951 por Paul Nogier (1908-1996) que permite el tratamiento de dolores y de ciertas disfunciones a partir de estimulaciones del pabellón de la oreja (por agujas o por corrientes eléctricas) según la correspondencia entre las zonas del pabellón y las partes del cuerpo.

 

Axioma: en lógica y en matemáticas, principio fundamental que no se puede demostrar y que se supone verdadero. Los axiomas son la base de todos los razonamientos ulteriores. No se expresan nunca como tales y quedan subentendidos en el discurso científico[1]. (Ver: principio determinista, p. materialista, p. reduccionista)

 

Ayurveda: Medicina tradicional hindú. Ayurveda significa en sánscrito “ciencia de la vida”.

 

[1] MEIER Paul. Les trois visages de la vie. Op. Cit. p13.

 

B

Biotopo: se refiere a un medio ecológico estable caracterizado por su fauna y su flora.

C

Caduceo: símbolo de los médicos, de la curación y de la armonía constituido por un palo central con alas (simbolizando la Esencia Divina del ser humano, el Espíritu, la Unidad) sobre el cual se enrollan dos serpientes (simbolizando la dualidad de la realidad ordinaria).

 

Cambio: proceso de modificación por desplazamiento, por evolución o por transformación. Se distinguen el cambio 1, cambio-desplazamiento y el cambio 2, cambio-metamorfosis. El primero es superficial y no implica una salida de sistema. El secundo se caracteriza por su profundidad y lleva a una transformación radical, a un cambio de naturaleza (metamorfosis de la oruga en mariposa, transmutación alquimica del plomo en oro).

 

Chakra: Centro de energía dentro del cuerpo. Los chakras son elementos fundamentales del campo energético del ser humano. Se conocen 7 chakras principales y muchos chakras secundarios (como en el centro de las manos).

D

Diagnóstico: Operación que consiste en identificar una enfermedad según sus síntomas. El sentido de la palabra se modificó y, en el contexto de la sociología, de la antropología y de la política, designa ahora la descripción de una situación social y la evaluación de una situación problemática.

H

Hacker: pirata informático, capaz de penetrar a distancia en sistemas informáticos ajenos para modificarlos o dañarlos.

 

Hemiplejia: parálisis de una mitad del cuerpo.

I

Inconsciente: Roberto Assagioli presenta en su libro: Psicosintesis; principios y técnicas (p 25) un esquema de su concepción “pluridimensional” de la personalidad humana, conforme a la multiplicidad de lo Real. Distingue tres partes en el Inconsciente: el inconsciente inferior, el inconsciente medio y el inconsciente superior.

Según el, hacen parte del inconsciente inferior:

1/ Las actividades síquicas elementarías… que dirigen la vida orgánica, la coordinación inteligente de las funciones fisiológicas.

2/ Las tendencias y las pulsiones primitivas.

3/ Varios “complejos síquicos” a fuerte tonalidad emocional, los residuos del pasado próximo o lejano, individual, hereditario y atávico.

4/ Los sueños y las actividades de la imaginación de tipo elemental y inferior.

5/ Diferentes manifestaciones patológicas (fobias, obsesiones, delirios paranoides)

6/ Ciertos procesos parasicológicos incontrolados.

El inconsciente medio esta formado de elementos síquicos de naturaleza similar a los de nuestra conciencia de víspera, y fácilmente asequibles a ella. Ahí se hacen la elaboración de las experiencias vividas, la preparación de las actividades futuras, una gran parte del trabajo intelectual teórico y práctico, así como del trabajo de la imaginación y de la creación artística de un grado y de un valor medios. Ahí se desarrolla una suerte de “gestación síquica” de la cual el fruto aflora enseguida en el campo de la consciencia.

El inconsciente superior o supramental: de ahí nos llegan las intuiciones y las inspiraciones de orden superior, en el dominio del arte, de la filosofía, de la ciencia, los “imperativos” de orden ético, los impulsos altruistas. Es la fuente del genio, de los estados de iluminación, de contemplación, de éxtasis. En esta zona residen, al estado latente y potencial, las energías superiores del Espíritu, las facultades y los poderes supranormales de una clase elevada.

El campo de la consciencia es un término utilizado para designar esta parte de nuestra personalidad que podemos conocer directamente. El flujo incesante de elementos síquicos (sensaciones, imágenes, pensamientos, sentimientos, deseos, impulsiones, voliciones, etc.) que podemos observar, analizar y juzgar, y los diferentes estados de ánimo que se suceden remplazándose el uno al otro, o que coexisten.

J

Japa-Yoga: Forma de Yoga que consiste en la repetición contabilizada de un mantra. El mantra mas conocido es el Mantra Universal OM. La contabilización se hace con un mala. El Japa Yoga es la forma la más asequible y la más sencilla de Yoga. Es un procedimiento de transformación muy progresivo y seguro.

K

Karma: conjunto de programaciones, condicionamientos, recuerdos, remordimientos, pactos, maldiciones… heredados del pasado, en esta vida y, según algunos, en otras vidas.

M

Mala: un mala es una suerte de camándula muy usada en el contexto del hinduismo, del budismo y del Japa-Yoga. Se compone de 108 cuentas y de una borla que simboliza el Absoluto, el Mundo Divino. Ciertos son de madera (de sándalo, por ejemplo), otros de piedra. Swâmi Sivanada Sarasvati lo define como el “látigo que lleva el espíritu a Dios”.

 

Mantra: Según André Padoux[1]: “La palabra mantra está construida sobre la raíz sánscrita man («pensar») con el sufijo tra que sirve para formar las palabras que designan instrumentos u objetos. Sería entonces un instrumento de pensamiento, pero de un pensamiento especialmente intenso y eficaz, porque es portador de toda la energía de la palabra… Se podrían definir los mantras, en su uso más general, como fórmulas, sílabas o sonidos, aislados o agrupados, provistos o desprovistos de sentido literal, que representan o, más exactamente, que son la forma fonética la más alta y la más potente de divinidades o de entidades naturales o sobrenaturales y que, por esto, están cargados de una eficacia considerable, utilizable, conforme a reglas precisas, para quienes están habilitados

 

Matria: En el contexto de una sociedad y de una Nación equilibradas, se debe distinguir un patrio y una matria. El patrio sería el conjunto de funciones masculinas (disyunción y verticalidad) de la Nación como la defensa del territorio, la construcción, el orden, la planificación… La matria sería el conjunto de las funciones femeninas (conjunción y horizontalidad) de la Nación como la alimentación, la agricultura, la educación etc. y los valores de conjunción como la fraternidad, el compartir, la comunicación, la confianza… En una sociedad patriarcal la matria esta reducida a su mínima expresión y la palabra y el concepto de “Matria” no existen.

 

Metamorfosis: transformación importante del cuerpo de ciertos animales que conduce al estado adulto. Se aplica también a las transformaciones importantes de la personalidad y del psiquismo de una persona que le permiten alcanzar un estado de madurez y de bienestar nuevo. Se aplica de la misma manera a la transformación radical de una sociedad.

 

MODEM: MOdulador-DEModulador. Aparato interno o externo al computador que permite su conexión con la red Internet

 

[1] PADOUX André. Mantra. Encyclopædia Universalis, CD-ROM, 2002.

P

Principio determinista: Cada efecto tiene una causa determinada. La relación de causa a efecto es reversible y sin equivoco. Así, si se conoce de manera completa el estado de un sistema experimental en un momento dado, sus estados en todo otro momento en el tiempo están determinados por esas relaciones de causa a efecto y pueden en principio estar predichos matemáticamente. (Cf. Meier P.)

 

Principio materialista o positivista: La materia está reconocida como principio ontológico, como base esencial de todo lo que existe en la Naturaleza.

 

Principio reduccionista: todo objeto es un conjunto compuesto de partes materiales que deben estar estudiadas separadamente, pues el todo no es mas que la suma de sus partes y, conociendo las propiedades de las partes se conocen las del conjunto.

 

Proceso medico: secuencia de las etapas: interrogatorio, observación, examen clínico del paciente, exámenes paraclínicos (radiografías, biología…), determinación de la etiología, tratamiento, establecimiento del pronóstico de la enfermedad.

S

Signos: manifestaciones de una enfermedad observadas por el médico.

 

Síndrome: conjunto de síntomas.

 

Síntomas: manifestaciones de una enfermedad, de un trastorno sentidas por el paciente.

 

Subsumir: inscribir alguien o algo en un conjunto, pensar un objeto individual como incluido en un conjunto (un individuo en una especie, una especie en un género).

 

Subsunción: Según Joel de ROSNAY: «El arte de la subsunción consiste en integrar su propia personalidad en algo « más grande que uno » para aprovechar más y dar sentido a su existencia. Al abandonar una parte del individualismo (o de la soberanía) que inhibe las relaciones entre las personas y entre las naciones, se hace posible crear asociaciones simbióticas equilibradas. Cada quien se beneficia de las reglas reconocidas por todos y puede acceder así a un nivel superior de libertad y de responsabilidad.».

 

Supramental: Termino utilizado por Shri Aurobindo para designar la Esencia Divina del ser humano, que por naturaleza sobrepasa todas las condiciones limitadas de la personalidad y en particular su actividad mental. Término utilizado y definido también por Assagioli (ver la rúbrica Inconsciente)

T

Tao (o Dao): Según la tradición china, Principio de Unidad (fusión del Yin y del Yang) común al Confucianismo y al Taoísmo

 

Transformación: cambio de forma y de naturaleza de una persona, de un sistema o de una situación, fruto de la actividad de una fuerza de influencia. En una fruta el ácido se transforma en azúcar bajo la influencia del sol.

 

Transmutación: transformación de un elemento en otro por modificación de su núcleo atómico. La palabra se aplica sobre todo al proceso alquímico que busca la transformación de metales corrientes (plomo) en metal noble (oro) al mismo tiempo que la transformación del alquimista. Se conocen también las transmutaciones biológicas en la Naturaleza (ver los trabajos de Louis Kervran. A la découverte des transmutations biologiques. Le Courrier du Livre, Paris, 1966.)

V

Vitalismo: doctrina filosófica y conjunto de las teorías biológicas que consideran que los procesos vitales son distintos de los otros fenómenos físicos o químicos, y que los seres vivos se diferencian de los sistemas no vivos por poseer una fuerza vital o principio vital.

Y

Yang: Polo “masculino” de la Energía Vital, la energía Yang condiciona el funcionamiento, los comportamientos y los valores masculinos.

Está relacionada con la creación, la actividad, la intención, el exterior, la emisión. Permite la acción, el paso a la acción, la posibilidad de éxito, la iniciativa, la decisión, la combatividad, la autoridad, el orden, la protección, la jerarquía, el poder, la dominación. Vencer es Yang.

La edificación de una casa, el levantamiento de un rascacielos, la construcción son actividades Yang.

La energía masculina favorece los comportamientos de competencia, de antagonismo y la lógica de exclusión; es una fuerza de disyunción (fuerza centrífuga). En un grupo de animales, los machos, encargados de la conquista, de la apropiación y de la defensa del territorio y de la manada, combaten y se eliminan; luchan a muerte. Sólo queda el más fuerte (la ley del más fuerte, evolución por selección natural). Debe ser no solamente el mejor, sino el único que puede ocuparse de las hembras. Y matar a su adversario, en este contexto, se considera normal: el león que mata a su adversario se convierte en el jefe. Aplicado a los humanos, esto se traduce en guerra y en la búsqueda del poder que son actividades Yang de dominación, de eliminación y de apropiación.

La organización Yang es de tipo vertical, piramidal, jerárquica (cf. las Fuerzas Armadas, la Iglesia Católica) con deseo de control, control descendente sobre el pueblo, secreto, retención de la información, desconfianza; por lo tanto, orden, planificación y apropiación por el “establishment”.

El Yang está en relación con el lado derecho del cuerpo.

El tiempo es Yang, la perseverancia y la duración también lo son.

La energía Yang sostiene, anima la actividad mental e intelectual. El instrumento masculino, Yang, de conocimiento del mundo es el mental o intelecto (la cabeza). Es el soporte de la razón, de la racionalidad, es el mundo de las ideas, de los pensamientos, de los conceptos, de las teorías, de las doctrinas, de las ideologías y de las idealizaciones (la moral). Igualmente, la palabra, el discurso, la predicación son actividades Yang. La energía Yang alimenta una consciencia con intención, en búsqueda de un objetivo, que Graf Durkheim llama la consciencia “flecha”, una consciencia que no acepta la realidad tal y como es, que no le concede legitimidad, pero se propone cambiarla. «Yo voy a cambiar el mundo»

El Yang está ligado a lo visible, a la luz, a lo simple, a la superficie, al consciente, a la ciencia; favorece el pensamiento analítico, procede a la separación, a la disyunción. Lo mental aísla un factor de su contexto para analizarlo. Sólo tiene en cuenta lo que es objetivo (el objeto, el texto) y sólo tiene acceso a la causalidad lineal.

Para resumir: Yang = apropiación, competencia, exclusión, disyunción, eliminación, jerarquía, intelecto, consciencia «flecha».

 

Yin: Polo “femenino” de la Energía Vital, la energía Yin condiciona el funcionamiento, los valores y los comportamientos femeninos.

Es pasiva, receptiva, sin intención, interior, evoca el don de sí mismo, la sumisión, la quietud. Está en la base de ese modo de acción por infiltración, típicamente femenino, la influencia (la influencia con frecuencia se califica de femenina). Convencer es Yin.

La construcción Yin es interna, invisible, silenciosa: la fecundidad, el engendramiento de la vida, la nutrición. Las hembras dan vida.

La energía femenina nutre los comportamientos de cooperación, de colaboración, de compartir, de participación, de coexistencia, de inclusión, de conjunción, de mutualidad, de ayuda, de solidaridad, de responsabilidad social. Le corresponde a las mujeres constituir el hogar (no tanto el nido como lo que hay dentro de él), la familia, la fraternidad, la convivencia, la comunidad. Es una fuerza centrípeta. Es ese polo de la energía que permite la aparición y el funcionamiento de un tejido conectivo en un organismo, de un tejido social en una colectividad, que permite la comunicación y la comprensión entre las partes de una sociedad, que transforma una sociedad de rivales en una comunidad.

La organización Yin es horizontal, reticular (en red). La energía Yin permite las interacciones entre los elementos constitutivos de un conjunto, favorece una lógica de asociación, conforma redes, organizaciones, en las cuales el funcionamiento se hace en paralelo, sin jerarquía y sin control (como en Internet) con comunicación, deseo de compartir informaciones. El esfuerzo es compartido, las ganancias también. La posición de cada uno de los elementos de una red es la confianza: “En el sistema en cuestión, yo hago lo que tengo que hacer y espero que los otros también lo hagan; de todas maneras, no puedo ni quiero ejercer ningún control”. En una manada de elefantes, para defenderse del tigre y proteger a sus pequeños, las hembras se disponen en círculo, los pequeños en el centro del círculo y ellas, las defensas, hacia el exterior. Una elefanta aislada tiene el riesgo de perder a su hijo.

Si la jerarquía y el «establishment» son Yang, en cambio el pueblo es Yin.

El modo femenino de evolución es de evolución mediante auto organización.

Cuando una red funciona bien (en el caso, por ejemplo, de una democracia verdaderamente funcional), emergen una fuerza, una inteligencia y una creatividad colectivas y resulta un control ascendente sobre la jerarquía, sobre los dirigentes y los representantes políticos, sociales, económicos y religiosos, sobre los expertos científicos y técnicos.

La energía Yin alimenta una consciencia pasiva, siempre receptiva, sin intención, una consciencia "copa» (K.G. Durkheim) que acepta la realidad tal y como es, sin nombrar, sin juzgar, que dice “” a la realidad tal y como se presenta sin pretender cambiarla, que reconoce su legitimidad. La frase Yin por excelencia es: «Así es». Observemos, desde el punto de vista práctico, que el hecho de afrontar con confianza la vida, de decir: "sí; entre", al admitir que "siempre es Dios quien golpea a la puerta", no bloquea el juego de la energía y la realidad, influenciada, acaba por transformarse, mientras que la actitud Yang, que se propone, por idealización, transformar la realidad, por el contrario, bloquea o limita la evolución.

El Yin está en relación con el lado izquierdo del cuerpo.

El espacio es Yin.

El instrumento femenino de conocimiento del mundo es la sensibilidad (el corazón). Los instintos y las sensaciones son sus instrumentos a nivel elemental, la intuición en el plano superior, la vida afectiva y emocional entre los dos.

El Yin está relacionado tradicionalmente con lo oscuro, lo invisible, lo inconsciente (esto probablemente en relación con su déficit), con las profundidades. Permite el acceso a lo fundamental, a la complejidad, al pensamiento sistémico o complejo, a la comprensión y a la percepción del contexto general del sistema, del Todo (el contexto, el sujeto) y no solamente de sus elementos constitutivos. (Un sistema es más que la suma de sus partes)

En resumen, se podrían subrayar las principales características del Yin: conjunción, compartir, cooperación, inclusión, red, sensibilidad, consciencia «copa».

 

Yoga: conjunto de disciplinas de origen oriental, que incluyen la concentración y la meditación, que conducen a quien las práctica al descubrimiento y a la conquista de sus mundos interiores, hasta alcanzar los estados superiores de consciencia que permiten la realización de su propia Esencia y su Liberación Espiritual. Patañjali expuso sus bases en los Yoga Sutras (~ IV s. antes de JC), textos que se comentan desde mas de veinte siglos. Las principales formas de Yoga son: el Bakthi-Yoga (Yoga de la devoción), el Jnana-Yoga (Yoga del conocimiento), el Karma-Yoga (Yoga de la acción, en la vida cotidiana, caracterizado por un estado mental que asocia una atención extrema a la calidad de sus acciones y un desapego total al fruto de las acciones), el Raja-Yoga (Ciencia Real del alma), el Hatha-Yoga (forma de Yoga la mas conocida, Yoga de las posturas y de la respiración), el Japa-Yoga (ver rubrica Japa-Yoga)

 

Miércoles, 12 Abril 2017 02:05

BIBLIOGRAFÍA

ASSAGIOLI Roberto. Psicosintesis: ser transpersonal. Gaia, Madrid, 1996.

ASSAGIOLI Roberto. Psychosynthèse. Principes et techniques. Epi, Paris, 1983.

AUROBINDO Shri. La pratique du Yoga Intégral. Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1987.

BAILEY Alice A. Les travaux d’Hercule. Lucis, Genève, 1981.

BIDET Eric. Economie sociale, Encyclopædia Universalis, CD-ROM, 2002.

BLOFELD John. Les mantras ou la puissance des mots sacrés. Dervy-Livres, Paris, 1985.

CABALLERO Antonio. Patadas de ahorcado. Caballero se desahoga. Una conversación con JC Iragorri. Planeta, Bogota, 2002.

CALLON Michel, LASCOUMES Pierre, BARTHE Yannick. Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique. Seuil, Paris, 2001.

CANGUILHEM Georges. La connaissance de la vie. Librairie Philosophique J. Vrin, Paris, 1989.

DELCAMP Edmond. Le Tarot initiatique, symbolique et ésotérique. Le Courrier du Livre, Paris, 1972.

DREWERMANN Eugen. La spirale de la peur. Le christianisme et la guerre. Stock, Paris, 1994.

DURAND Daniel. La systémique. Que sais-je ? N° 1795 PUF

DURKHEIM Karlfried Graf. Le Maître Intérieur. Le Courrier du livre, Paris, 1980.

DURKHEIM Karlfried Graf. Méditer, pourquoi et comment. Le Courrier du livre, Paris, 2006.

ETIENNE Xavier. El Plan Matriota. El despertar de la Fuerza (femenina) de Transformación en Colombia. Temis, Bogotá, 2008.

FEVRE Pierre. Pacifique (équilibre), Encyclopædia Universalis, CD-ROM, 2002.

GANGE Françoise. Avant les dieux, la Mère universelle. Alphée, Paris, 2005.

GRIMM. Contes. Gallimard, coll. Folio classique, Paris, 1976.

HALL Edward T. La dimension cachée. Points Seuil, Paris, 1971.

HAMSANANDA Shri Mahacharya. Le Yoga de l’Amour dans la Force, nouvelles révélations. Albin Michel, Paris, 1990.

HERBERT Jean. Spiritualité hindoue. Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1972.

JACOB François. La logique du vivant. Gallimard, Paris, 1976.

JUNG Carl Gustav. Mysterium conjunctionis, Tome 2, Albin Michel, Paris, 1971.

KERVRAN Louis. A la découverte des transmutations biologiques. Le Courrier du Livre, Paris, 1966.

LE SAUX Henri. (Swami Abhishiktananda) Eveil à soi, Eveil à Dieu. Essai sur la prière. O.E.I.L., Coll. Les deux rives, Paris, 1986.

LUGAN Jean Claude. La systémique sociale. PUF, coll. Que sais-je ?, N°2739, Paris, 1993.

MARCHAL Jean. L’Apocalypse de Jean. Albin Michel, Question de N°68, Paris, 1987.

MATURANA Humberto. El sentido de lo humano. Dolmen Ediciones, Santiago de Chile en coedición con TM Editores, Bogotá, 1998.

MEIER Paul. La logique du système vivant; une formulation nouvelle des principes de la logique. Bul. de l’AIEV N° 2, avril 1995.

MEIER Paul. Les trois visages de la vie. Marco Pietteur, Liège, 1996.

MEJIA D. Luis Enrique. Esquizitofrenia. Imprimido por el autor, 2000. ISBN: 958-33-1321-1

MICHON Micheline. L’homme, cet ordinateur inspiré. Synthèse Editions, Paris, 1984.

MOLES Abraham A. Les sciences de l’imprécis. Points Seuil, Paris, 1995.

MONTENEGRO Armando, ESTEBAN POSADA Carlos. La violencia en Colombia. Alphaomega, Bogotá, 2001.

MORIN Edgar. La méthode, T 1, La Nature de la Nature. Points Seuil, Paris, 1977.

MORIN Edgar. La méthode, T 3, La connaissance de la connaissance. Points Seuil, Paris, 1986.

MORIN Edgar. Science avec conscience. Points Seuil, nouvelle édition Sciences, Paris, 1990.

MORIN Edgar. La méthode, T 4, Les idées. Leur habitat, leur vie, leurs mœurs, leur organisation. Points Seuil, Paris, 1991.

MORIN Edgar, KERN Anne Brigitte. Terre-Patrie. Points Seuil, Paris, 1993.

MORIN Edgar. La complexité humaine. Flammarion, Champs-L’Essentiel, Paris, 1994.

MORIN Edgar. Pour une politique de civilisation. Arléa, Paris, 2002.

MORIN Edgar. La méthode, T 6, Ethique. Seuil, Paris, 2004.

NOGIER Paul F. M.. De l’Auriculothérapie à l’Auriculomédecine. Maisonneuve, Sainte Ruffine, 1981.

NOGIER Paul, NOGIER Raphaël. L’homme dans l’oreille. Maisonneuve, Sainte Ruffine, 1979.

NOGIER Paul, NOGIER Raphaël. El hombre en la oreja. Albatros, Buenos Aires, 1992.

OSPINA William. Colombia: el proyecto nacional y la franja amarilla. La Hoja de Medellín, cartilla numero cuatro, Medellín, diciembre 1996.

PADOUX André. Mantra. Encyclopædia Universalis, CD-ROM, 2002.

PERROT Etienne. La voie de la Transformation : d’après C.G. JUNG et l’ALCHIMIE. La Fontaine de pierre, Paris, 1980.

PERROT Etienne. JUNG (Carl Gustav) 1875-1961. Encyclopædia Universalis, CD-ROM, 2002.

Petite philocalie de la prière du cœur. Traduite et présentée par Jean Gouillard. Seuil, Coll. Livre de vie, Paris, 1968.

PLATON. La République. Traduccion et notes par R. Baccou. Garnier-Flammarion, Paris, 1966.

PNUD, Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo. Informe Nacional de Desarrollo Humano 2003. Callejón con salida. Site Internet de PNUD Colombia, 2003.

PRIGOGINE Ilya. La fin des certitudes. Odile Jacob, Paris, 1998.

Récits d’un pèlerin russe. Traduits par Jean Laloy. Points Sagesse Seuil, Paris, 2004.

ROSNAY (de) Joël. Le macroscope. Vers une vision globale. Points Seuil, Paris, 1975.

ROSNAY (de) Joël. L’homme symbiotique. Regards sur le troisième millénaire. Seuil, Paris, 1995.

ROWLING J.K. Harry Potter y la piedra filosofal. Emecé Editores, Barcelona, 2000.

SEMELIN Jacques. La non-violence. Encyclopædia Universalis, CD-ROM, 2002.

SEVE André. Trente minutes pour Dieu. Le Centurion, Paris, 1974.

THOMAS Florence. La mujer tiene la palabra. Aguilar, Bogota, 2001.

TRINH XUAN Thuan. Le chaos et l’harmonie. La fabrication du Réel. Fayard, Paris, 1998.

VIVEKANANDA Swâmi. Les Yogas pratiques. Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1970.

WATZLAWICK Paul, WEAKLAND John, FISCH Richard. Changements. Paradoxes et psychothérapies. Points Seuil, Paris, 1975.

WILHELM Richard. Yi King. Le Livre des Transformations. Trad. de l’allemand PERROT Etienne. Librairie de Médicis, Paris, 1973.

WIRTH Oswald. Le Tarot des imagiers du Moyen Age. Tchou, Paris, 1978.

WOOD Ernest E. La pratique du Yoga. Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1978.

ZIEGLER Jean. L’empire de la honte. Fayard, Paris, 2005.

 

Martes, 11 Abril 2017 01:00

La elección

La curación de la humanidad es posible. Los seres humanos tienen a su disposición elementos teóricos (observación, diagnóstico, etiología, medios de tratamiento) y elementos prácticos para obtenerla.

 

Sin embargo, esto no significa que la curación esté asegurada. Esta curación de la humanidad, como lo hemos visto a lo largo de este libro, supone ciertas condiciones que recapitulamos en forma de conclusión:

 

1. La curación de la humanidad depende de la realización de un cambio-metamorfosis, y pusimos en evidencia que hay varias maneras de considerarla:

 

  1. Una primera manera de cambiar verdaderamente la situación consiste en plantear correctamente el problema antes de intentar resolverlo. Esto supone establecer un diagnóstico preciso, exacto y realista y respetar una metodología rigurosa. Si los seres humanos comprenden la importancia de esta etapa y se ponen de acuerdo sobre el diagnóstico de la enfermedad de su sociedad, con seguridad esto sería la base para un cambio real. 
  2. La segunda forma de generar un cambio total reside en el aumento cuantitativo y cualitativo del nivel de energía de Colombia. No repetiremos nunca demasiado la evidencia de que se vive mejor con energía que sin ella y que un sistema desequilibrado energéticamente no puede funcionar correctamente, no puede ser justo ni feliz, aunque lo desee con todas sus fuerzas. Está claro que también, a la inversa, si se positiva el balance energético cuantitativo de un sistema vivo, este va poder, por fin y naturalmente, cambiar y reorganizarse y que si se reequilibra el balance cualitativo del sistema, este va a armonizar su funcionamiento al equilibrar, ajustar y unir sus valores y comportamientos femeninos y masculinos.
  3. La tercera manera de generar un cambio radical se basa en la comprensión y el pleno uso de la Fuerza Yin, femenina, de La Bella, auténtica fuerza de transformación, a primera vista paradójica pero, en realidad, contra-poder potente y exacto de los excesos de fuerza masculina.

 

2. La curación de la humanidad se basa en la transformación personal de un número suficiente de seres humanos.

 

Esta transformación personal de cada quien depende de

 

  1. El crecimiento de la Energía mediante una práctica cotidiana de contacto con el Maestro Interior,
  2. La aceptación de la exigencia y de la severidad de una transformación real, en particular en lo que se refiere a la aptitud para el cuestionamiento profundo y la comprensión de la parábola de « la paja y la viga»,
  3. La determinación, la paciencia y la perseverancia,
  4. La aceptación de los esfuerzos y combates necesarios.

 

3. La curación de la humanidad pasa por la elaboración de una red fuerte e influyente, generadora de un control ascendente real y eficaz sobre las autoridades legítimas e ilegítimas, de una red regeneradora de una matria potente y perfectamente funcional. La red actual es débil e impotente, no da la talla. Mediante la transformación personal y el crecimiento en Energía de todos los miembros de la red que quieren el cambio, la red ganará cada vez más fuerza y generará la autoridad del pueblo y su respeto legítimo. Eso es el matriotismo

 

Nada asegura que todas estas condiciones se reunirán y que la curación ocurrirá. Todo esto, en definitiva, depende de una elección que harán o no harán los seres humanos.

 

Los seres humanos pueden escoger entre ser víctimas o ser libres; pueden escoger entre ser esclavos o ser Maestros; pueden escoger entre la espera beata de un Salvador o tomar las riendas de su destino mediante el esfuerzo y el combate bien dirigidos; pueden escoger entre el desequilibrio energético o el equilibrio, entre el enfrentamiento o la complementariedad; pueden escoger entre ser dependientes inmaduros o adultos autónomos; pueden escoger entre una Edad de hierro y una Edad de Oro. La humanidad se encuentra ante una necesidad enorme de cambio, de transformación, de metamorfosis. Ya no se trata para ella de eliminar a nadie ni nada. Se trata de transformar a la sociedad humana transformándose a si-mismo. 

 

¿Qué elección harán los seres humanos? Yo apuesto, pero, más profundamente, yo creo que harán la mejor. La del matriotismo


 

 

 

Pero muchos llamarán severo… a aquel que golpea siempre en la cima del alma y espera.

Alain[1]

 

[1] Emile Chartier, dice Alain (1868-1951), filósofo y escritor francés.

En el mundo de los violentos, el más violento es visto como « el duro » y se convierte en jefe. El más desequilibrado es el más valorado. En una sociedad en la que el machismo es un valor, el más machista, es decir el más desequilibrado, es el que goza de más consideración. En el mundo de los corruptos, el que logró el mayor golpe, el más corrupto, es decir el más desequilibrado, es el que se convierte en modelo.  En el universo de los fundamentalistas, es el más fundamentalista el que es más escuchado. Siempre el más desequilibrado es el que es el jefe. En el mundo de los ricos, son los más ricos quienes tienen más oportunidades de enriquecerse aún más, tienen los medios para generar artificialmente penuria para enriquecerse más.[1] De esta manera, contribuyen al mayor desequilibrio de la sociedad humana y al empobrecimiento cada vez mayor de poblaciones enteras. Y ellos son vistos como modelos. La humanidad vive en el desequilibrio y, además, vive del desequilibrio.

 

Esta situación se explica, como lo decíamos atrás, por el hecho de que todo sistema desequilibrado se siente frágil y va a tener tendencia a refugiarse en lo que, en su desequilibrio, le parece fuerte. Se refugia en su Yang, en lo que es excesivo, sólo busca la salida de sus problemas en su Yang fuerte, demasiado fuerte. Va a buscar en el desequilibrio siempre más grande una salida a su inseguridad. Todo sistema hemipléjico Yin efectúa un repliegue de protección sobre su Yang. Para él, la búsqueda de un equilibrio no se ve nunca como una salida para sus problemas, ni siquiera como una opción. Una sociedad desequilibrada no solamente desprecia sino que también maltrata su parte débil cuando, paradójicamente, es de ahí de donde provienen sus auténticas soluciones. En un mundo en desequilibrio « lo posible es imposible[2] ». Sobre la Tierra hay una producción de alimentos suficiente para alimentar a todos los humanos. Sin embargo, pueblos enteros mueren de hambre: es materialmente posible alimentarlos, pero este posible se ha hecho imposible por el desequilibrio de nuestras sociedades que genera la apropiación excesiva de un lado y la pobreza del otro.

 

Vivimos en un mundo patriarcal, hemipléjico Yin, que busca el desequilibrio, que lo genera, que lo valora y que vive de él. En semejante mundo, las referencias, con frecuencia, sólo pueden ser falsas. En Colombia se da la palabra a los paramilitares criminales como si se esperara de ellos que guíen a la nación; se propone invitar a la Cámara de Representantes a los guerrilleros más sanguinarios para que se expresen sin que la guerrilla haga la menor concesión; se hace mucho caso de la opinión de cardenales desequilibrados sobre la cuestión del aborto de una chiquilla violada; por todas partes se ve que los corruptos exponen su cinismo y su arrogancia… Y esto parece normal, esto hace parte del espectáculo: el desequilibrio es tan habitual que se ha convertido en la norma. Nadie lo nota ya, ni lo estigmatiza, nadie lo denuncia como tal y uno “se hace a la idea”, lo asimila como “normal”. La tendencia siempre es hacia un mayor desequilibrio. Y en este mundo tenemos a nuestros hijos. 

 

Llegó la hora de lanzar una nueva moda, la del equilibrio. Es hora de regresar a una lógica del equilibrio y promoverla, crear otra mentalidad, coherente, sencilla y potente que valore el equilibrio individual y colectivo, el funcionamiento de los individuos y de las sociedades o de las comunidades, en la complementariedad y la armonía de su Yin y de su Yang. Este equilibrio es la condición sine qua non de la salvación de la humanidad, de su auto-reorganización, de su capacidad de transformarse y de desactivar las bombas demográfica, atómica, ecológica y económica que comprometen su futuro. El porvenir de nuestros hijos y el porvenir de la humanidad dependen del regreso al equilibrio.

 

El equilibrio de las sociedades es el resultado del equilibrio de los individuos que las componen. Éste supone el equilibrio entre su vida exterior y su vida interior, entre el uso de la ciencia y el del buen sentido, entre la apropiación y la repartición, entre la estabilidad y el cambio, entre el orden y el desorden, entre la razón y la emoción, entre el intelecto y la sensibilidad, entre lo masculino y lo femenino.

 

La felicidad de los seres humanos implica que ellos puedan satisfacer todas las exigencias de la vida, tanto interiores como exteriores, que ellos vivan plenamente todas sus dimensiones.

 

Su vida exterior responde a todas las exigencias de las dimensiones del Hacer y Tener. Se trata de que cada uno participe del dinamismo colectivo, desempeñe su rol dentro de la actividad general, encuentre su puesto en el mundo exterior, libre los combates y mantenga los esfuerzos necesarios para la conquista de condiciones de vida agradables, para la satisfacción de sus necesidades vitales en alimentación, en salud, en educación, en vivienda, en protección social, en cultura, etc.

  

Su vida interior responde a las exigencias de las dimensiones del Ser (Ser sí mismo) y del Estar (aquí y ahora). La dedicación a la búsqueda del Ser que corresponde a la invitación de Sócrates: “Conócete a ti mismo” y a la de Cristo: “Conoced la Verdad y la Verdad os hará libres”, busca desarrollar en los individuos autonomía, fuerza, equilibrio, lucidez, compasión y paz interior. La felicidad individual pasa por el encuentro de su propia identidad, por el descubrimiento de la Luz y de la Alegría[3] que residen en cada uno, en el centro de cada uno. Como el punto común entre el tiempo y la eternidad es el instante presente, la atención en “estar aquí y ahora”, en vivir plenamente el instante presente y donde uno se encuentre, permite trascender la dimensión ordinaria de la existencia y entrar en contacto con la riqueza sin límite de los planos de existencia no ordinarios.

 

Es hora de concederle de nuevo todos sus derechos al sentido común. Es hora de darle de nuevo fuerza y autoridad al sentido común del pueblo y de relativizar la aptitud de los expertos, de los intelectuales y de la ciencia para comprender y traducir la realidad. La ciencia del pueblo es el sentido común; esta ciencia debe ser revalorizada y escuchada. El sentido común nos dice que la energía existe y que tenemos que saber manejarla. El sentido común nos dice que se vive mejor lleno de energía y de equilibrio que vacío y desequilibrado. Nos repite que más vale disponer de todas sus fuerzas que ser hemipléjico. Es conveniente ahora pasar de estas evidencias a la realidad y ser coherente con lo que nosotros sabemos en lo mas profundo de nosotros mismos. Tenemos que ponernos a trabajar.

 

El sentido común pone en juego la sensibilidad. La sensibilidad nos aporta informaciones fundamentales sobre la realidad del mundo que no nos puede proporcionar el intelecto del más refinado o cultivado de los expertos. Llegó la hora de la revalorización de la sensibilidad, de una sensibilidad bien despierta y controlada.

 

Llegó la hora de cambiar nuestra visión de la fuerza; esta no se puede asimilar sólo con la fuerza masculina. La fuerza es otra cosa. Es el equilibrio, la complementariedad y la fusión de las dos fuerzas, la masculina y la femenina, que se refuerzan, se valorizan y se fecundan mutuamente. Al final de este libro, en este nuevo contexto, la fuerza Yin femenina se ha convertido en una evidencia, una evidencia lo suficientemente grande para que cada quien sepa ahora que se puede dedicar a desarrollarla. Este despertar de la energía femenina pone fin al desequilibrio. Se puede imaginar así que pronto, una vez cambien las normas, los desequilibrados ya no serán vistos como jefes o referencias sino como disminuidos y retardatarios. Y que ya no necesitaremos de sus servicios.

            Balanza                                             

El símbolo clásico de la Justicia es la balanza, con sus dos platillos en equilibrio. Para que haya curación, salud, armonía y justicia en una sociedad, es necesario que haya equilibrio entre sus fuerzas Yin y Yang. Una sociedad que escoge el equilibrio y trabaja en su realización se convierte poco a poco en una comunidad feliz y justa. El equilibrio se obtiene al insistir en hacer renacer la fuerza femenina de transformación porque fue su ausencia la que creo el desequilibrio.

 

Es evidente que muchos seres humanos aspiran a esta transformación. Ellos seguramente apreciaran esta nueva moda del equilibrio y se dedicaran, sin duda con pasión, a su llegada.

 

[1] ZIEGLER Jean. L’empire de la honte. Fayard, Paris, 2005.

[2] Artículo de Edgar Morin en el periódico Le Monde (fecha desconocida).

[3] La alegría con objeto es dependiente y frágil. Ella depende de la presencia de alguna cosa o de alguien que nos agrada, o de la ausencia de alguna cosa o de alguien que nos desagrada. Ella no puede entonces llenar las necesidades del ser humano. En el mundo desequilibrado que es el nuestro, y en una sociedad de consumo, toda la atención se fija en la búsqueda de esta alegría. Por eso la frustración permanente, el enajenamiento y la aceleración de nuestras sociedades.

La Alegría sin objeto es aquella que emerge del contacto con su propia Esencia. No depende de nada ni de nadie. Esa alegría es la que vuelve felices a los seres humanos y los colma. Se busca y se encuentra en el centro de si mismo, por el contacto con el Ser.

Martes, 11 Abril 2017 00:55

El Caduceo, símbolo de la curación

La realidad ordinaria está sometida al principio de dualidad. Es decir que en nuestra realidad de todos los días, todo es doble, todo en nuestras vidas marcha en pares: el hombre y la mujer, el día y la noche, la derecha y la izquierda, el bien y el mal, el nacimiento y la muerte, el polo norte y el polo sur, la salud y la enfermedad, el sujeto y el objeto… Hay que agregar a esto que la dualidad misma es doble: se presenta en forma de « oposición », o en forma de « complementariedad ». Como ejemplo, todos conocemos parejas en nuestro entorno que manifiestan una complementariedad fecunda y otras que sólo pueden vivir en oposición destructora. De estas últimas, L.E. Mejia resumía así la situación: «Juntos se matan, solos se mueren ».

 

 

Muchos adolescentes portan sobre ellos vestimentas, pulseras, anillos decorados con el símbolo chino del Yin / Yang, símbolo de la dualidad. Lo llevan como un elemento decorativo sin comprender verdaderamente el sentido. Sin embargo, están en esta fase de su vida en la cual experimentan en directo y con toda la intensidad de la juventud, la dualidad en toda su exigencia, su aspereza y sus riesgos: ellos son a la vez adultos y todavía niños, independientes y siempre dependientes. Su reto es aprender a vivir este periodo de la manera más agradable y constructiva posible. La clave les es proporcionada por este símbolo: en lo blanco siempre hay un poco de negro y en el negro, siempre un poco de blanco. En su independencia que con frecuencia reclaman a gritos, los adolescentes encontrarán cierta dependencia e, inversamente en su dependencia de sus padres y maestros, reconocerán cierta libertad. Los colombianos comprometidos en conflictos sangrientos podrían de la misma manera cambiar su visión del mundo al considerar el punto negro en ellos y el punto blanco en sus adversarios.

 

La dualidad es la primera de nuestras condiciones de existencia: se refiere a nuestra realidad cotidiana, ordinaria. Pero hay otra condición de existencia que también nos toca: la Unidad. Esta Unidad no es tan evidente como la primera, la dualidad; no se impone a todo el mundo como una evidencia. La Unidad se refiere a la realidad no ordinaria de nuestra existencia, una realidad mucho más sutil y discreta, pero fundamental. Supone un esfuerzo, un trabajo, para ser percibida. Este principio de Unidad tiene poder sobre la dualidad. Este principio de Unidad al tocar la dualidad, al influenciarla, al infiltrarla, al infundirla, la hace pasar de su expresión « oposición » a su expresión « complementariedad ».

Su acción está simbolizada por el Caduceo, símbolo clásico de la curación. Se observa un bastón central en la cima del cual están las figuras de las alas del Espíritu; el conjunto representa la Unidad, atributo de lo Divino. Este tiene poder sobre las dos serpientes, la dualidad, y las obliga a ordenarse armoniosamente, a erigirse alrededor del eje que constituye y a expresar así la dualidad en su forma de « complementariedad ».

 

Curación

www.chorand.com

 

La situación habitual de nuestras sociedades es precisamente la de la humanidad, la de la oposición, la de la dualidad en su versión «oposición», la de dos serpientes, por tierra, enfrentándose, luchando. La situación de la humanidad es la de un enorme déficit de Unidad, en la desarmonía y el desequilibrio.

 

La curación de la humanidad supone la intervención de la Unidad. Si, de una manera u otra, los seres humanos logran infundir esta Unidad en su realidad ordinaria inarmónica, verán realizarse esta curación, verán que sus « serpientes » cesarán de luchar y encontrarán su complementariedad para elevarse, verán crecer su sociedad en todas sus dimensiones. Los colombianos tienen la elección: pueden vivir en oposición y en desarmonía, o en complementariedad y armonía.  Todo depende, en definitiva, del lugar que ocupará la Unidad, esta realidad no ordinaria, en sus vidas.

 

Las prácticas de vida interior mencionadas atrás y, particularmente, la repetición del Mantra Universal OM, están todas destinadas a permitir esta infusión de la Unidad en la dualidad problemática de la vida ordinaria y su transformación armoniosa y equilibrada. Y no puede haber curación verdadera sin esta medicina que se apoya en la Unidad. 

Página 1 de 10